Astrologie : définition et histoire
Le mot astrologie est composé des mots grecs « astron » et « logos », qui signifie langage des astres. Le mot grec « logos » est en effet à l’origine du suffixe -logie, servant généralement à former les noms de disciplines ou de matières d’enseignements.
L’astrologie est donc une discipline qui s’intéresse particulièrement au soleil et aux planètes du système solaire. Elle s’intéresse également aux étoiles et aux nébuleuses, mais dans une moindre mesure.
Qu’est-ce que l’astrologie ?
Il s’agit d’un sujet très vaste et passionnant. En effet, l’astrologie est fondée sur la mystérieuse résonance qu’il y a entre le ciel et la terre. C’est un ensemble de systèmes de croyance conçus pour obtenir des informations sur les phénomènes terrestres à partir d'observations de phénomènes célestes. Il s’agit d’un système d'interprétation des constellations dont les versions populaires sont les horoscopes des revues ou les affinités des signes du zodiaque. L'usage populaire du terme astrologie fait souvent référence à l’astrologie occidentale.
Les origines historiques de l’astrologie
Le ciel nocturne est une cause d'émerveillement pour l'observateur contemporain comme pour son ancêtre paléolithique. En remontant dans une époque très lointaine, à la plus haute antiquité et peut-être même au-delà, la prise de conscience d'une relation entre les saisons et le mouvement apparent des astres, qui mènent l’homme à adorer ces derniers, ont donné naissance à l’astrologie.
En général, ces considérations relèvent d’une pratique astronomique. Elles conduisent à énoncer l'hypothèse que les mouvements des astres sont la cause même de ces phénomènes. Le développement de ces pratiques a donné naissance à l’astronomie, qui laisse à l’astrologie les aspects énigmatiques des hypothèses sur les liens entre le ciel et la conduite des activités humaines. Les premiers écrits connus concernant les astres remontent à 5000 ans. Ces observations étaient faites dans un cadre religieux.
Histoire de l’astrologie : de l’Antiquité à nos jours
Après les conquêtes d'Alexandre le Grand, cette astronomie-astrologie se répand en Grèce, puis en Inde, en Egypte et jusqu'à la Rome antique. Elle est devenue plus populaire, et donc moins religieuse, mais plus structurée. La division du ciel en douze signes zodiacaux et le premier horoscope. Il date du Ve siècle avant Jésus-Christ. En Grèce, Hippocrate et Galien ont fait de l'astrologie, associée à la théorie des quatre éléments, l'un des fondements de la médecine.
Durant la période chrétienne, l’astrologie a été mise au ban par l’église. Cependant, les savants, même religieux ont continué à l’étudier. Un collège d’astrologie a été fondé à Paris par Charles V. Sous les papes Sixte IV, Jules II, Léon X, et Paul III, l’astrologie fut à l'honneur à Rome. En 1666, sous la pression des jésuites, Colbert a rayé l’astrologie dans les disciplines académiques et en interdit l'enseignement en faculté en France. Un siècle plus tard, elle a été rayée des disciplines académiques en Angleterre.
L’astronomie et l’astrologie ont été finalement séparées à l’époque du rationalisme, à la fin du XVIIIe siècle. Selon certaines légendes, l'astrologie ne sera plus transmise que par l'intermédiaire d'écoles ésotériques.
Au XXe siècle, l'astrologie réapparaît dans des almanachs, des magazines, puis des émissions radiophoniques. Elle trouve également une place considérable dans le mouvement new age.
Au début du XXIe siècle, l’astrologie recouvre des pratiques et des approches très différentes, au point qu'il est plus juste de parler d'astrologies au pluriel. Ces dernières existent sous plusieurs formes, qui diffèrent par leurs symboliques et les techniques utilisées. Les plus en vogues sont l’astrologie occident, qui se fonde sur le calendrier solaire ; et l’astrologie chinoise, fondée sur le calendrier chinois.
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